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Lindasuave a écrit :"A la ñaqui ña Orun a la ñaqui ña"
venu tout droit d'un dialecte africain, je pense...
(yoruba sans doute..)
Il me semble que c'est plutôt "A la ñaqui ñaloro, a la ñaqui ña"
et que cela provient du vocabulaire commun des langues bantoues
Après quelques recherches, le mot ñaqui, d'origine bantoue, semble également utilisé dans l'argot boricua (porto-ricain). Il signifierait "pequeño bocado" (bocado désignant le mors du cheval ou simplement une bouchée).
D'après ma "Madrina" Yordys, que Maximus connait bien, il s'agit d'un refrain Yoruba que l'on chante avant de réaliser le sacrifice d'un animal..
Quant à la signification exacte, mot à mot, elle-même ne la sait pas alors qu'elle pratique et organise de telles cérémonies...
Je ne vais pas être plus Santero que le Babalawo quand même !
Artiste(s) préféré(s) : Pupy y los que son son, La Charanga Habanera, Tirso Duarte, Los Van Van, Elio Revé y su Charangon, Bamboleo, Azucar Negra, Michel Maza, Dan Den, Maykel Blanco y su SalsaMayor, Adalberto Alvarez y su son
Lindasuave a écrit :"A la ñaqui ña Orun a la ñaqui ña"
venu tout droit d'un dialecte africain, je pense...
(yoruba sans doute..)
Il me semble que c'est plutôt "A la ñaqui ñaloro, a la ñaqui ña"
et que cela provient du vocabulaire commun des langues bantoues
Après quelques recherches, le mot ñaqui, d'origine bantoue, semble également utilisé dans l'argot boricua (porto-ricain). Il signifierait "pequeño bocado" (bocado désignant le mors du cheval ou simplement une bouchée).
D'après ma "Madrina" Yordys, que Maximus connait bien, il s'agit d'un refrain Yoruba que l'on chante avant de réaliser le sacrifice d'un animal..
Quant à la signification exacte, mot à mot, elle-même ne la sait pas alors qu'elle pratique et organise de telles cérémonies...
Je ne vais pas être plus Santero que le Babalawo quand même !
Sur ce site là, ils ont une autre définition de ñaqui ñaloro (langage congo)
FORNICAR: TIMBÈ, FIFITA, OYONGO, ÑAQUI ÑALORO
_____________________________________________________________________________________________________ Timba Para Siempre [web radio]* - Timba, Songo, Changüí, Son, Reguetón, Conga, Rumba y Cha Cha Chá… A lo cubano!
On m'a dit aussi que ce sont les derniers mots qu'on prononce juste avant un sacrifice. Et que c'est du Yoruba;
Dans une interview récente de MB sur timbasocialclub, il en parle un peu (sans donner la signification): Il dit que c'est un mot Yoruba. Et que c'était le titre initial de la chanson, mais vu que beaucoup de personnes à Cuba ne savent pas ce que ça veut dire, il l'a intitulé. Qué tu crees.
"Yo soy de la calle, soy de la escuela, soy del barrio, y de la universidad. Y porque cante mi rumba, no me llamen marginal. "
Ca me rappelle le mystère de la significaation de "Comensere, Comensere, Comensere oooo" que chantait Pepito dans "Dicen Que Dicen" ! Lui même était incapapble de le traduire exactement mais cela signifie plus ou moins "fais comme moi, suis moi" !
Cela pose la question de l'assimilation des cultures africaines dans la culture cubaine..
S'il est indéniable que certains Lucumis parlent et comprennent le Yoruba, le plus grand nombre à Cuba ne comprends que l'Espagnol, même si parmi eux certains pratiquent la Regla de Ocha, la Santeria...
Apparemement on peut très bien conserver un rituel sans en comprendre mot à mot les incantations...
Leonel a écrit :Apparemment on peut très bien conserver un rituel sans en comprendre mot à mot les incantations...
100 % d'accord avec toi Leo !!!
Je pense que c'est vrai partout. J'avais demandé une fois à une grand-mère qui chantait un cantique en latin de m'expliquer ce qu'elle chantait. Elle m'avait répondu qu'elle ne parle pas le latin et sait dans quelle circonstance il fallait le chanter.
"Yo soy de la calle, soy de la escuela, soy del barrio, y de la universidad. Y porque cante mi rumba, no me llamen marginal. "