(PHOTO) 2000-2011 TIMBA, DE PARIS A LA HAVANE par Dannyrose
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ELITO RÉVÉ
Elito sera demain soir à Paris au Cabaret Sauvage, donc je vous offre ce portrait aujourd'hui.
Elito Révé habite sur la 23è rue un appartement au dernier étage d'un immeuble, avec terrasse panoramique donnant vue sur toute La Havane. Je vous laisse imaginer le spectacle saisissant. En arrivant en haut de l'escalier qui mène chez lui (je préférai ne pas emprunter l'ascenseur, on ne sait jamais!), une grille barre l'accès du dernier étage à gravir. Il était 16 heures quand je sonnai. Dans mon dos retentit la voix d'Elito, et me retournant je l'aperçois à sa fenêtre. Quelques instants plus tard il réapparait devant moi, m'ouvre la grille et m'accueille d'un "gané el premio ayer!" "Hier, j'ai gagné le prix". La veille, dans les bureaux du Cubadisco, je photographiai alignés sur une table les trophées qui allaient être remis le soir même au Théatre Karl Marx aux vainqueurs. Equivalents de nos "Victoires de la Musique" ou des "Grammy's" américains, "Los Premios Cubadisco" sont décernés chaque année par l'industrie musicale cubaine dans plus de 25 catégories couvrant l'ensemble des genres musicaux. Un parterre de musiciens, critiques, journalistes et directeurs musicaux de radio et télévision composent le jury.
Elito Révé a été récompensé cette année dans la catégorie "Musique Populaire Dansante" pour son disque fresquecito.com
Elito m'invitait à patienter en me proposant une bière fraîche pendant qu'il se préparait. Quelques coups de fils reçus pour le féliciter. "Gracias hermano, gracias!" Je reconnaissai le trophée "Fiestacubana Award 2007" au sommet du téléviseur aux côtés de portraits encadrés. De la terrasse, je mesurai le spectacle qu'offrait la ville, la mer droit devant moi au delà de La Rampa qui formait une trouée jusqu'à mes pieds, l'immense cimetière Colon qui s'étendait sur la droite, dont je reconnaissais les murs blancs recouverts de croix, où le matin même j'assistai à un pélerinage sur la tombe de Chano Pozzo; des rumberos étaient venus jouer, du rhum avait été versé, ils avaient dansé puis rangé les tambours dans le coffre de leur voiture et étaient repartis me laissant en compagnie d'un musicien qui m'avait conté l'assassinat de Chano Pozzo dans les rues de New York.
Enfin Elito réaparaissait et m'invitait à le suivre.
A mon soulagement l'ascenceur était en panne et nous emprûntames l'escalier!
On monta a bord de la Subaru rouge d'Elito garée devant l'escalier, direction La Tropicale, le temple de la timba, pour un concert dominical (photos à suivre).
Six jours plus tard, en fin d'une matinée plutôt fructueuse pour moi au cours de laquelle j'avais successivement rencontré et photographié Juan Formell et Joaquin Betancourt, je gravissais à nouveau l'escalier d'Elito pour enregistrer une interview filmée conduite par Lionel.
Elito sera demain soir à Paris au Cabaret Sauvage, donc je vous offre ce portrait aujourd'hui.
Elito Révé habite sur la 23è rue un appartement au dernier étage d'un immeuble, avec terrasse panoramique donnant vue sur toute La Havane. Je vous laisse imaginer le spectacle saisissant. En arrivant en haut de l'escalier qui mène chez lui (je préférai ne pas emprunter l'ascenseur, on ne sait jamais!), une grille barre l'accès du dernier étage à gravir. Il était 16 heures quand je sonnai. Dans mon dos retentit la voix d'Elito, et me retournant je l'aperçois à sa fenêtre. Quelques instants plus tard il réapparait devant moi, m'ouvre la grille et m'accueille d'un "gané el premio ayer!" "Hier, j'ai gagné le prix". La veille, dans les bureaux du Cubadisco, je photographiai alignés sur une table les trophées qui allaient être remis le soir même au Théatre Karl Marx aux vainqueurs. Equivalents de nos "Victoires de la Musique" ou des "Grammy's" américains, "Los Premios Cubadisco" sont décernés chaque année par l'industrie musicale cubaine dans plus de 25 catégories couvrant l'ensemble des genres musicaux. Un parterre de musiciens, critiques, journalistes et directeurs musicaux de radio et télévision composent le jury.
Elito Révé a été récompensé cette année dans la catégorie "Musique Populaire Dansante" pour son disque fresquecito.com
Elito m'invitait à patienter en me proposant une bière fraîche pendant qu'il se préparait. Quelques coups de fils reçus pour le féliciter. "Gracias hermano, gracias!" Je reconnaissai le trophée "Fiestacubana Award 2007" au sommet du téléviseur aux côtés de portraits encadrés. De la terrasse, je mesurai le spectacle qu'offrait la ville, la mer droit devant moi au delà de La Rampa qui formait une trouée jusqu'à mes pieds, l'immense cimetière Colon qui s'étendait sur la droite, dont je reconnaissais les murs blancs recouverts de croix, où le matin même j'assistai à un pélerinage sur la tombe de Chano Pozzo; des rumberos étaient venus jouer, du rhum avait été versé, ils avaient dansé puis rangé les tambours dans le coffre de leur voiture et étaient repartis me laissant en compagnie d'un musicien qui m'avait conté l'assassinat de Chano Pozzo dans les rues de New York.
Enfin Elito réaparaissait et m'invitait à le suivre.
A mon soulagement l'ascenceur était en panne et nous emprûntames l'escalier!
On monta a bord de la Subaru rouge d'Elito garée devant l'escalier, direction La Tropicale, le temple de la timba, pour un concert dominical (photos à suivre).
Six jours plus tard, en fin d'une matinée plutôt fructueuse pour moi au cours de laquelle j'avais successivement rencontré et photographié Juan Formell et Joaquin Betancourt, je gravissais à nouveau l'escalier d'Elito pour enregistrer une interview filmée conduite par Lionel.
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MANOLITO SIMONET
Manolito Simonet y Su Trabuco ce soir au Cabaret Sauvage.
En répétition à La Havane, ils étaient en train de travailler le répertoire d'Andy Montanez. Pour deux concerts dans le cadre du Cubadisco: un concert en soirée à La Tribune Anti-impérialiste sur le Malecon, et le concert de lancement de leur nouveau disque à La Casa de La Musica Galiano en après-midi... avec Elito Révé y Su Charangon invités.
demain un portrait de "Sinsonte"
Manolito Simonet y Su Trabuco ce soir au Cabaret Sauvage.
En répétition à La Havane, ils étaient en train de travailler le répertoire d'Andy Montanez. Pour deux concerts dans le cadre du Cubadisco: un concert en soirée à La Tribune Anti-impérialiste sur le Malecon, et le concert de lancement de leur nouveau disque à La Casa de La Musica Galiano en après-midi... avec Elito Révé y Su Charangon invités.
demain un portrait de "Sinsonte"
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petit changement de programme puisque je n'ai pas encore scanné l'image de Sinsonte, voici à nouveau l'école de musique Amadeo Roldan
Modifié en dernier par DANNYROSE le jeu. juil. 31, 2008 9:31 pm, modifié 1 fois.
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Joueurs de Dominos - GUANABACOA
La chronologie de mon voyage n'étant pas respectée dans l'édition de ces photographies, vu que je poste au fur et à mesure que je développe et tire mes images, je montre aujourd'hui les dernières images que j'ai prises à La Havane avant de faire route vers l'aéroport. Quelques plans possibles en ce dernier jour: un tour à La Tropicale, Adalberto Alvarez en concert cet après midi là mais déjà fait la semaine précédente avec La Révé, et puis je ne le sentais pas, Samuell Formell que je voulais photographier chez lui à sa batterie ou à son piano avec lequel il compose, mais il dormait... finalement je me dis "où sont les amis? où sont les ondes positives? à Guanabacoa bien sûr!" Guanabacoa, la terre des orishas, la terre des Frères Arango. Guanabacoa, un joli nom, comme Baracoa, comme Copacabana! Guanabacoa bien sûr! Alors j'ai appelé Féliciano Arango, on s'était vus déjà à deux reprises avec Yann Aravit depuis mon arrivée, on avait juste partagé, mangé, bu, sans que je fasse de photos, j'avais amené une caméra pour filmer les Frères Arango mais on n'avait pas réussi à s'organiser cette fois, alors je suis allé le voir pour dire au revoir, et je l'ai persuadé de sortir faire un tour, d'aller filmer au moins la ville. Sa soeur Cristy et Yann nous ont accompagnés. On est tombé par hasard sur une procession religieuse catholique, un truc incroyable, puis on s'est balladé dans le jardin de la place centrale, une ambiance familiale dominicale, et je me suis arrêté devant ces joueurs de dominos. Ca faisait du bien d'être avec les Arango et avec Yann. On s'est dit que la prochaine fois, je me trouverai une petite casa pas loin de chez eux et qu'on passera davantage de temps ensemble. Je les filmerai avec Eugenio le frère de Féli. Peut être en novembre quand Yann y retourne ou l'année prochaine.
La chronologie de mon voyage n'étant pas respectée dans l'édition de ces photographies, vu que je poste au fur et à mesure que je développe et tire mes images, je montre aujourd'hui les dernières images que j'ai prises à La Havane avant de faire route vers l'aéroport. Quelques plans possibles en ce dernier jour: un tour à La Tropicale, Adalberto Alvarez en concert cet après midi là mais déjà fait la semaine précédente avec La Révé, et puis je ne le sentais pas, Samuell Formell que je voulais photographier chez lui à sa batterie ou à son piano avec lequel il compose, mais il dormait... finalement je me dis "où sont les amis? où sont les ondes positives? à Guanabacoa bien sûr!" Guanabacoa, la terre des orishas, la terre des Frères Arango. Guanabacoa, un joli nom, comme Baracoa, comme Copacabana! Guanabacoa bien sûr! Alors j'ai appelé Féliciano Arango, on s'était vus déjà à deux reprises avec Yann Aravit depuis mon arrivée, on avait juste partagé, mangé, bu, sans que je fasse de photos, j'avais amené une caméra pour filmer les Frères Arango mais on n'avait pas réussi à s'organiser cette fois, alors je suis allé le voir pour dire au revoir, et je l'ai persuadé de sortir faire un tour, d'aller filmer au moins la ville. Sa soeur Cristy et Yann nous ont accompagnés. On est tombé par hasard sur une procession religieuse catholique, un truc incroyable, puis on s'est balladé dans le jardin de la place centrale, une ambiance familiale dominicale, et je me suis arrêté devant ces joueurs de dominos. Ca faisait du bien d'être avec les Arango et avec Yann. On s'est dit que la prochaine fois, je me trouverai une petite casa pas loin de chez eux et qu'on passera davantage de temps ensemble. Je les filmerai avec Eugenio le frère de Féli. Peut être en novembre quand Yann y retourne ou l'année prochaine.
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OMARA PORTUONDO
OMARA PORTUONDO (à gauche sur la photo! ) rencontrée à sa descente de la scène au Parque Trillo dans le barrio Cayo Hueso, siège de l'étape finale de "la rumba la plus longue du monde", évènement clef du Cubadisco 2008, qui commença à Holguin deux semaines plus tôt et traversa tout Cuba, offrant aux spectateurs plus de 300 heures de rumba.Leonel a écrit :Omara Portuondo fait l'actualite de la Timba ces derniers mois !
2 des plus grands orchestres de Timba lui ont ouverts leurs portes pour notre plus grand bonheur :
* Pupy y Los Que Son Son - Prestame el Cubo Vecina !
* Giraldo Piloto & Klimax - Solo Tu y Yo !
Omara Portuondo est la REINA de CUBA !
Omara est desormais tres agees mais elle continue a tourner dans le monde entier et elle monte sur scene meme pour chanter la Rumba !
Avec DannyRose,lors de CubaDisco 2008, nous avons eu la surprise, la chance et le bonheur de voir au Parque Trillo, en plein Cayos Huesos, Omara Portuondo chanter avec Los Munequitos de Matanzas chanter Macorina en Rumba ...
"Ponme la mano aqui Macorina",...un succes d'Abelardo Barroso avec la Charanga 'Orquesta Sensacion' dans les annees 50
Et elle dansait et chantait ! a 78 ans je crois
Elle est la reine car non seulement elle a une voix,un timbre unique mais surtout l'emotion qu'elle transmet , son interpretation , son incarnation des morceau lui donne un supplement d'ame que lui permettent son age, son experience et sa malice ..
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Moi je dis d'abord, à quand l'expo? Indo et Dannyrose, franchement vous devriez vous associer pour l'occasion et exposer vos oeuvres, c'est vraiment dommage de ne pas mettre en valeur de si belles images....Kiriku a écrit :Yop je fais remonter ce sujet qui vaut le coup !
Danny j'étais et reste fan !
A quand le livre ?
Bon, pour la fête des 2500 on compte sur vous?
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- Ivory
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LA TROPICALE
le temple de la timba!
la Tropicale a rouvert ses portes aux timberos chaque dimanche après midi avec les groupes les plus populaires à l'affiche.
Un petit conseil, si vous voulez goûter à l'ambiance de la fosse et aux premières lignes, allez y les poches vides! Atmosphère muy caliente!
A La Tropicale le terme "musique dansante populaire" prend tout son sens...
Ce dimanche 18 mai 2008, Elito Révé y Su Charangon.
Tout au fond en haut au balcon, en tshirt noir et pantalon blanc, c'est notre Leonel national!
le temple de la timba!
la Tropicale a rouvert ses portes aux timberos chaque dimanche après midi avec les groupes les plus populaires à l'affiche.
Un petit conseil, si vous voulez goûter à l'ambiance de la fosse et aux premières lignes, allez y les poches vides! Atmosphère muy caliente!
A La Tropicale le terme "musique dansante populaire" prend tout son sens...
Ce dimanche 18 mai 2008, Elito Révé y Su Charangon.
Tout au fond en haut au balcon, en tshirt noir et pantalon blanc, c'est notre Leonel national!
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D'accord avec toi, elles sont magnifiques....booklette a écrit :Moi je dis d'abord, à quand l'expo? Indo et Dannyrose, franchement vous devriez vous associer pour l'occasion et exposer vos oeuvres, c'est vraiment dommage de ne pas mettre en valeur de si belles images....Kiriku a écrit :Yop je fais remonter ce sujet qui vaut le coup !
Danny j'étais et reste fan !
A quand le livre ?
Bon, pour la fête des 2500 on compte sur vous?
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MAIKEL BLANCO
Un portrait de Maikel Blanco à l'heure où les colis tant attendus de "Prodland" contenant sa dernière production "Anda Y Pegate" sont en route!!!
J'ai passé une après midi à ses côtés dans le studio privé d'une maison de Miramar où il mixait son album. Manager, producteurs, ca défilait dans le studio! Le mixage est un subtil travail de longue haleine. Maikel était très actif lors du mixage. Il dirigeait l'ingé son en lui donnant toutes les indications. Il y avait des moments où j'avais beau tendre l'oreille je n'arrivais même pas à comprendre quelle piste ils réglaient, et d'autres où c'était tout simplement fascinant de voir l'évolution. Tout est tellement moderne aujourd'hui, un écran d'ordi, une souris, un clic droit et c'est dans la boîte...
Un portrait de Maikel Blanco à l'heure où les colis tant attendus de "Prodland" contenant sa dernière production "Anda Y Pegate" sont en route!!!
J'ai passé une après midi à ses côtés dans le studio privé d'une maison de Miramar où il mixait son album. Manager, producteurs, ca défilait dans le studio! Le mixage est un subtil travail de longue haleine. Maikel était très actif lors du mixage. Il dirigeait l'ingé son en lui donnant toutes les indications. Il y avait des moments où j'avais beau tendre l'oreille je n'arrivais même pas à comprendre quelle piste ils réglaient, et d'autres où c'était tout simplement fascinant de voir l'évolution. Tout est tellement moderne aujourd'hui, un écran d'ordi, une souris, un clic droit et c'est dans la boîte...