piopio46 a écrit :Peut-être je me trompe ...
Mais je perçois de plus en plus de distance dans certaines soirées où la priorité ne semble plus de prendre plaisir, mais de se montrer.
Durant ma dernière soirée, un groupe de trés bons danseurs a centralisé toutes les attentions. Ces danseurs s'identifient à un seul groupe, à la manière du "grand méchant gang américain", on a pu les entendre s'interpeler les uns les autres par leur nom de "code" (peu importe leur nom, c'est pas le problème).
Certes l'ambiance a été assurée, mais le compte n'y a pas été pour tous.
En particulier les danseurs de la "classe moyenne"; ce n'était certainement pas leur but mais c'est ce qui a été ressenti par pas mal de personnes.
Pour ma part, je me suis senti mal à l'aise par ce coorporatisme, assez élitiste, plutôt "m'as-tu-vu". J'avoue m'être senti jaloux (aussi,c'est sùr).
C'est tout, les gens sont libres de faire ce qu'ils veulent, mais je n'avais jamais vu cela dans les soirées. Pour la première fois les bons avec les bons, les autres avec les autres, c'est pas cet esprit que j'aime. Des excellents danseurs, il y en a toujours eu, mais c'est leur rencontre (hasardeuses) qui fait la spontaneïté d'une soirée.
Malheureusement, ce phénomène n’est pas nouveau. J’avoue que c’est ce qui m’a déplu à certains endroits, pour ne pas dire partout. Même dans mon fief (lundi Pachanga), cette ambiance est à déplorer, alors que je les connais tous.
Certaines fois, il s’agit d’une mauvaise interprétation. Comme on est « exclu », on a l’impression qu’ils le font exprès. Mais bien souvent, il s’agit de personnes qui font un délire ensemble, car ils se connaissent bien, de façon très innocente. Ce sont alors les premières victimes de l’image qu’ils renvoient (la preuve avec ton témoignage).
Certes, c’est désagréable quelques fois, mais il faut faire avec. On ne pourra jamais les changer. Aussi, ne sois pas jaloux. Justement. Saches que les plus grands font rarement ça. Par exemple, j’ai vu Mario Charon avec quelques uns de ses amis cubains, en soirée. Tout le monde (tous les niveaux) a profité de sa venue. Il n’y avait pas ce que tu appelles fort justement corporatisme.