[MEDIAS] Cuba à travers les médias

Présentation des nouveaux, anectodes, discussions générales autour de la salsa ou autre, petites annonces,...
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Re: [MEDIAS] Cuba à travers les médias

Message par SalseroLocoVolante »

booklette a écrit :
SalseroLocoVolante a écrit : << la directiva de la Homestead Miami International Speedway habría decidido suspender un festival de música cubana en sus instalaciones argumentando que la empresa promotora no especificó de qué artistas se trataba. >>
:lol: :lol: :lol:
et tu y crois, à ça? :mrgreen:
Sinon, il n'y aurait jamais eu de concert de musique cubaine dans le pays (vu que les restrictions étaient plus sévères). :mrgreen:
Or Los Van Van, Pupy (qui y a d'ailleurs perdu un chanteur) Paulo FG (qui avait déclenché une vive polémique par des propos) s'y sont déjà produits sur scène sur place et j'ai en mémoire d'autres artistes (Charanga Habanera, Adalberto Alvarez) en d'autres lieux aux USA.
Il me semble même que les artistes cubains commencent à se produire en concert plus souvent aux USA. :-k

Mais je ne suis pas dans le secret des Dieux et ne peux faire des suppositions ; personne ne connaitra jamais le fin mot de l'histoire... mais il se murmure que c'est une histoire de gros sous. :smt102


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Re: [MEDIAS] Cuba à travers les médias

Message par SalseroLocoVolante »

Cuba libère les deux derniers opposants politiques du groupe des "75"
LEMONDE.FR avec AFP - 23.03.11 - 19h58

Cuba a a libéré mercredi 23 mars Felix Navarro et José Ferrer, les deux derniers prisonniers politiques du "groupe des 75". Ces libérations mettent fin un processus de neuf mois, fruit d'un accord entre les autorités et l'Eglise.

L'arrestation des 75 entre le 18 et le 20 mars 2003, puis leur condamnation expéditive à des peines de six à 28 ans de prison avait suscité l'indignation internationale, trois ans avant que le leader de la révolution cubaine Fidel Castro ne cède le pouvoir à son frère Raul. L'Union européenne avait alors décidé d'annuler les visites officielles à Cuba, de suspendre ses programmes de coopération et d'inviter systématiquement des opposants à ses réceptions officielles à La Havane.

LA FIN D'UN LONG PROCESSUS

Mardi, l'archevêché de La Havane, qui est médiateur dans cette affaire, avait annoncé la décision des autorités de libérer "d'ici peu" Felix Navarro et José Ferrer. Felix Navarro, 57 ans, est un enseignant membre du mouvement Tous Unis et fondateur en 1999 du mouvement pour la démocratie Pedro Luis Boitel. Il avait été condamné à 25 ans de prison. Libéré quelques heures plus tard, José Ferrer est le dernier dissident de la vague de répression du "Printemps noir" à retrouver la liberté.

"Oui, José Daniel est hors de prison, il m'a appelé chez moi", a déclaré le dissident Elizardo Sanchez. Une heure avant, la libération de Felix Navarro était annoncée. "Mon père est à la maison, il est rentré dans la matinée et il est aussitôt parti voir sa mère à la campagne. Nous sommes très contents. Il a un moral excellent. Il est très optimiste et content, prêt à continuer ce qu'il faisait en 2003", lorsqu'il militait dans l'opposition, a déclaré sa fille Sayli à Perico, à 140 km à l'est de la Havane.

UNE SOIXANTAINE D'OPPOSANTS TOUJOURS EN PRISON

Vingt-trois dissidents du groupe des 75, dont le célèbre poète et journaliste Raul Rivero, avaient été libérés essentiellement pour "raisons de santé", avant la médiation de l'Eglise, engagée après le décès en grève de la faim de l'opposant Orlando Zapata en février 2010. Après la médiation, avait commencé un processus de libérations du reste des prisonniers en échange d'un exil en Espagne, moteur du rapprochement entre l'UE et Cuba. Mais il a pris quatre mois et demi de retard sur le délai prévu en raison du refus de douze détenus de prendre le chemin de l'exil.

Selon Elizardo Sanchez, président de la Commission cubaine des droits de l'homme et de réconciliation nationale (illégale mais tolérée), il reste encore une soixantaine d'opposants en prison. Le gouvernement cubain nie l'existence de prisonniers politiques et affirme qu'il s'agit de "mercenaires" à la solde des Etats-Unis...
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Re: [MEDIAS] Cuba à travers les médias

Message par SalseroLocoVolante »

La mort du peintre Jorge Camacho, surréaliste et cubain
LeMonde.fr - 31 Mars 2011

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Le cubain Jorge Camacho, mort à Paris le mercredi 30 mars, était une des ultimes « découvertes » picturales d’André Breton. L’édition 1965 de son ouvrage Le Surréalisme et la Peinture (Gallimard), publiée un an avant la mort de l’écrivain, compte parmi ses tout derniers ajouts le texte « Brousse au-devant de Camacho ».

Né à La Havane le 5 janvier 1934, Jorge Camacho s’installe à Paris en 1959 et prend contact avec le sculpteur cubain Agustin Cardenas, fort apprécié par Breton.

Peintre, dessinateur, graveur, poète parfois, plus tard photographe, Camacho s’intègre au groupe surréaliste, participe à ses expositions, collabore à de nombreux ouvrages.

Les figures et les couleurs de Camacho lui sont personnels, d’autant que ses principales influences proviennent d’autres univers, comme l’alchimie, l’occultisme, la littérature (Raymond Roussel, Sade, Bataille, Panizza).

Son bestiaire ne rassemble à aucun autre, même si Bosch pourrait être invoqué. Les pattes d’insectes, les ossements et les becs d’oiseaux prolifèrent mais s’incarnent sous des formes que la nature n’imite pas. Il y a aussi un climat énigmatique, oppressant, aux architectures ésotériques, aux lignes fuyantes n’ayant qu’un lointain rapport avec De Chirico. Les couleurs pastel coexistent avec une palette sombre.

Au temps où les surréalistes se réunissaient à la Promenade de Vénus, Camacho lui-même avait une belle tête d’oiseau, mâchant sa pipe avec un sérieux à toute épreuve, plutôt discret, mais ne refusant aucun jeu ou activité collective.

Lorsqu’il bavardait avec Vincent Bounoure, un de ses principaux interlocuteurs, on avait l’impression d’avoir aterri sur un nid d’aigles planant très au-dessus des mortels.

Chez lui, à Neuilly, auprès de sa compagne espagnole Margarita, le visage changeait comme si retrouver l’usage de la langue maternelle le déridait instantanément. Il était pourtant un lecteur infatigable, un érudit à force d’assimiler et de s’inspirer d’autres mondes imaginaires.

Camacho a joué un rôle effacé lors de la présentation du Salon de Mai à La Havane, en 1967, derrière la figure tutélaire de Wifredo Lam et le principal organisateur, Carlos Franqui. A l’issue du voyage, les surréalistes avaient signé un texte « Pour Cuba », publié dans la revue L’Archibras n° 3, en mars 1968.

Cinq mois plus tard, le soutien de Fidel Castro à l’invasion soviétique en Tchécoslovaquie déstabilisait le groupe surréaliste et lançait une controverse qui allait le miner (Alain Joubert l’évoque dans son livre, Le mouvement des surréalistes, éd. Maurice Nadeau, 2001).

Camacho rapportait de son séjour à Cuba un manuscrit de Reinaldo Arenas, l’écrivain dissident à peine connu alors.

Un des premiers ouvrages consacrés à l’œuvre du peintre, édité à Barcelone en 1979, était signé par Carlos Franqui, contenait trois sonnets d’Arenas et trois lettres de José Lezama Lima adressées à Camacho: trois personnalités de premier plan de la culture cubaine contemporaine.
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:idea: Quelques oeuvres >>
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Message par sk-fifty »

Merci pour cette doc
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Re: [MEDIAS] Cuba à travers les médias

Message par SalseroLocoVolante »

Cuba publie les grandes lignes des réformes économiques
L'EXPRESS.FR via REUTERS - 09/05/2011 à 22:37

Les autorités cubaines ont publié lundi les grandes lignes de 313 réformes économiques et sociales adoptées le mois dernier par le VIe congrès du Parti communiste, dont l'une devrait faciliter les déplacements des ressortissants cubains à l'étranger.

Peu de détails, toutefois, sont fournis sur le calendrier de mise en oeuvre de ces réformes visant à relancer une économie étatique qui croule sous l'endettement et qui est marquée par une faible productivité.

Les nouvelles mesures doivent encourager l'initiative privée et réduire le rôle de l'Etat dans la vie économique, tout en maintenant la planification et en interdisant l'accumulation des biens privés.

Ces changements incluent des coupes claires dans les effectifs de la fonction publique, les subventions et les dépenses et une ouverture accrue au secteur privé, dont la possibilité pour les petites entreprises d'embaucher leurs propres salariés.

Autre réforme radicale, les Cubains devraient pouvoir à terme acheter et vendre maisons et voitures, même si des restrictions accompagneront ce changement.

"J'assume mon dernier devoir avec une ferme conviction et l'engagement (...) à défendre, préserver et continuer de perfectionner le socialisme, et ne jamais permettre le retour du régime capitaliste", a lancé le président Raul Castro en clôturant le mois dernier le congrès du PCC, le premier depuis 1997.

Lundi, des files d'attente se sont formées devant les kiosques à journaux où étaient mises en vente les brochures dressant la liste des réformes.

Beaucoup de Cubains, cependant, se demandent comment les nouvelles mesures seront appliquées dans la pratique.

"La population ne sait pas trop à quoi s'en tenir parce qu'on annonce beaucoup de changements", dit Olivia Breto, une employée de 23 ans.

"Mais je pense que c'est quelque chose de bien parce c'est une ouverture de l'économie, une ouverture sur un marché que pour le moment nous ne connaissons pas vraiment", ajoute-t-elle.

Nombre de réformes sont déjà entrées en application, comme la réduction des effectifs dans la fonction publique, mais d'autres ont dû être affinées lors du congrès du PCC et attendent toujours leurs décrets d'application.

Jusqu'ici, la vente des maisons et des voitures a été strictement encadrée à Cuba. Si chacun pouvait acheter librement une maison, il était en revanche interdit de la revendre pour en tirer profit. Une disposition appelée "permuta" permettait toutefois de l'échanger contre une autre propriété, d'une valeur à peu près équivalente.

La brochure diffusée lundi dit simplement que la vente des maisons doit être possible et que les règles sur les transactions seront plus souples que précédemment.

En ce qui concerne les voitures, la législation était encore plus dure. Seuls quelques privilégiés avaient le droit d'en détenir une en leur nom propre - artistes, chanteurs, athlètes ou médecins. Seuls les véhicules datant d'avant 1959, date de la révolution, avaient le droit d'être achetés et vendus librement.

La brochure reste vague sur ce sujet, soulignant que l'Etat n'a pas l'intention pour le moment d'accroître les ventes de véhicules et accorde toujours la priorité à l'amélioration des transports publics.

Elle évoque, sans guère de précisions, la possibilité de faciliter les voyages à l'étranger.

La fin progressive des rations alimentaires distribuées chaque mois aux Cubains depuis plusieurs décennies est également prévue. Raul Castro avait décrit le mois dernier cette ration comme un "fardeau insupportable" pour le gouvernement.

Pour ce qui est des 3.700 entreprises publiques cubaines, qui contrôlent la majeure partie de l'économie, elles gagneront en autonomie mais celles qui ne sont pas rentables, c'est-à-dire la majorité, ne devront plus compter sur l'Etat pour être renflouées.

Les salaires des dirigeants et des employés des entreprises publiques seront liés aux performances financières de ces entreprises.

Une réforme prévoit aussi de mettre fin, à terme, au double système de devises, celui du peso convertible CUC et du peso cubain CUP avec lequel la plupart des salariés cubains sont payés. Le processus "devra être préparé et mis en place avec rigueur", souligne toutefois la brochure.

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Cuba adopte une série de réformes
Radio Canada avec Agence France-Presse et Reuters - 09/05/2011 à 23h57

Les autorités cubaines ont rendu publiques lundi les grandes lignes de 313 réformes économiques et sociales, destinées à encourager l'initiative privée et à réduire le rôle de l'État dans la vie économique, tout en interdisant l'accumulation des biens privés. Elles devraient notamment permettre à la population de voyager à l'étranger, pour la première fois en plus de 50 ans.

Si les séjours à l'extérieur du pays ne sont pas formellement interdits, leur coût et les multiples barrages bureaucratiques auxquels ils sont soumis sont fortement dissuasifs. À part les athlètes, les artistes, les universitaires et quelques hommes d'affaires, très peu de Cubains ont la chance de se rendre à l'étranger.

La version finale des réformes économiques, annoncées à l'automne, amendées, puis adoptées lors d'un congrès historique du Parti communiste cubain, en avril dernier, inclut d'autres mesures à fort impact social.

« J'assume mon dernier devoir avec une ferme conviction et l'engagement [...] à défendre, préserver et continuer de perfectionner le socialisme, et ne jamais permettre le retour du régime capitaliste. » — Le président cubain, Raul Castro, lors de la clôture du congrès du PCC, le mois dernier

Les Cubains auront par exemple le droit de vendre et d'acheter des véhicules et des logements. S'ils peuvent déjà acheter librement une propriété, ils n'avaient jusqu'ici pas le droit de la revendre pour en tirer un profit. Cette interdiction a donné naissance, il y a plusieurs années déjà, à une vaste économie souterraine, par laquelle s'échangent les appartements.

Quant aux automobiles, elles ne peuvent être vendues qu'avec l'autorisation de l'État, à moins qu'elles ne datent d'avant la Révolution, ce qui fait le succès des vieilles Cadillac ou Buick américaines.

Le gouvernement cubain prévoit également l'élargissement à tous du crédit bancaire.

Autre élément prévu : la fin progressive des rations alimentaires distribuées chaque mois aux Cubains depuis plusieurs décennies, définies le mois dernier par Raul Castro comme un « fardeau insupportable » pour le pays. Les salaires des dirigeants et des employés des entreprises publiques seront liés aux performances financières de ces entreprises.

Les 3700 entreprises publiques cubaines, qui contrôlent la majeure partie de l'économie, gagneront pour leur part en autonomie, mais celles qui ne sont pas rentables, c'est-à-dire la majorité, ne pourront plus compter sur l'aide de l'État.

Gros point noir de l'économie cubaine, qui doit importer 80 % des produits alimentaires dont elle a besoin, la production agricole sera décentralisée.

Les changements incluent aussi des réductions dans les effectifs de la fonction publique, les subventions et les dépenses ainsi qu'une ouverture accrue au secteur privé, dont la possibilité pour les petites entreprises d'embaucher leurs propres salariés.

La fin du double système de devises

Les autorités comptent aussi éventuellement mettre un terme au double système de devises, celui du peso convertible CUC et du peso cubain CUP, avec lequel sont payés la plupart des salariés cubains. Le processus « devra être préparé et mis en place avec rigueur », indique toutefois la brochure.

Autant de mesures indispensables, selon le président Castro, pour éviter « un naufrage général » du modèle économique cubain, calqué sur celui de l'Union soviétique des années 70.

Plusieurs réformes sont déjà entrées en application, comme la réduction des effectifs, mais d'autres ont dû être affinées lors du congrès du Parti communiste et attendent toujours leurs décrets d'application.

Lundi, des files d'attente se sont formées devant les kiosques à journaux où étaient mises en vente les brochures dressant la liste des réformes. Les brochures distribuées restent cependant avares de détails sur ces sujets, et de nombreux Cubains se demandent comment seront appliquées, dans la pratique, les nouvelles mesures.

Les conditions restent encore à définir, tout comme le calendrier de mise en oeuvre de ces réformes, qui visent à relancer une économie étatique qui croule sous l'endettement et qui est marquée par une faible productivité.

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Modifié en dernier par SalseroLocoVolante le lun. déc. 05, 2011 9:48 pm, modifié 1 fois.
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Re: [MEDIAS] Cuba à travers les médias

Message par SalseroLocoVolante »

Les Cubains bientôt autorisés à voyager plus librement à l'étranger
AFP - 09/05/2011 - 19h51

Pour la première fois depuis plus de 50 ans, les Cubains vont avoir l'autorisation de voyager à l'étranger, mais dans des conditions qui restent encore à définir dans le cadre des réformes lancées par le président Raul Castro.

Dans la version finale des 313 réformes économiques récemment adoptées par les autorités cubaines, figure en effet "l'étude des dispositions qui permettront aux Cubains de voyager à l'extérieur comme touristes".

Sans être formellement interdits, les voyages à l'étranger sont aujourd'hui soumis à de multiples barrages bureaucratiques et coûtent très cher. Hors sportifs, artistes, universitaires et quelques hommes d'affaires, très peu de Cubains ont la chance de pouvoir se rendre à l'étranger.

Le droit de voyager est une des principale revendications des Cubains qui doivent aujourd'hui présenter une invitation de l'étranger et demander une autorisation spéciale, qui peut être refusée sans justification particulière.

L'autorisation de voyage coûte 110 euros et n'est valable que 30 jours. Elle peut être renouvelée pour une autre période de 30 jours -et 40 euros- dans une limite de 11 mois, après laquelle le Cubain peut être déclaré comme "déserteur". Tous ses biens et possessions peuvent alors être saisis.

Les formalités administratives à Cuba et dans les consulats cubains à l'étranger portent généralement l'autorisation de voyager à quelque 300 euros. Dans un pays où le salaire mensuel moyen est de l'ordre de 15 euros, la perspective d'un voyage à l'étranger relève le plus souvent du rêve.

Pendant des décennies, le touriste cubain était généralement un travailleur "méritant", récompensé par un voyage d'agrément dans une des républiques socialistes d'Europe de l'Est... Depuis l'implosion du bloc soviétique au début des années 90, le touriste cubain est très rare.

De nombreuses personnalités cubaines, jusqu'à l'auteur-compositeur Silvio Rodriguez, la "voix de la Révolution", ont demandé aux autorités d'assouplir les conditions de voyage des Cubains.

La version finale des réformes économiques -annoncées à l'automne, amendées et adoptées par un congrès historique du Parti communiste cubain (PCC) en avril et publiées en détail lundi- comprend d'autres mesures de fort impact social.

La vente et l'achat de véhicules et de logements ou l'élargissement à tous du crédit bancaire devraient aussi bouleverser la vie quotidienne des Cubains.

Près de 90% des Cubains sont propriétaires de leur logement ou payent des loyers très faibles à l'Etat propriétaire. Ils ne payent pas d'impôt dessus mais ne peuvent pas les vendre.

Les seuls mouvements se font à l'occasion d'une "permuta", un troc ou un échange entre deux appartements ou maisons. Ces échanges ont donné naissance depuis de nombreuses années à une vaste économie souterraine pouvant impliquer de très fortes sommes d'argent.

De même, les automobiles ne peuvent être vendues que si elles ont été autorisées par l'Etat ou datent d'avant la Révolution. D'où le succès des vieilles Cadillac ou Buick américaines qui constituent encore une part très importante du parc automobile cubain.

Le plan de réformes comprend aussi certaines mesures nouvelles pour le tissu économique: la possibilité de liquidation des entreprises d'Etat déficitaires, l'extension de la création de coopératives à divers secteurs afin de favoriser la création d'un solide tissu de petites et moyennes entreprises.

Ou encore la décentralisation de la production agricole, gros point noir de l'économie cubaine qui doit importer 80% de ses besoins alimentaires.

Autant de mesures indispensables, selon le président Raul Castro, pour éviter "un naufrage général" du modèle économique cubain, calqué sur l'Union soviétique des années 70.
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Re: [MEDIAS] Cuba à travers les médias

Message par yanela »

Merci SLV pour toutes ces bonnes infos pour les Cubains...!!!! 8O 8) =D> :smt023 :P :wink:
A voir pour y croire.... :roll: :?
yanela qui n'entend rien mais qui a le rythme dans sa peau...
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Re: [MEDIAS] Cuba à travers les médias

Message par SalseroLocoVolante »

Les Cubains peuvent désormais acheter et vendre des voitures
LE MONDE avec AFP - 28/09/2011 - 21h07

Après un demi-siècle d'interdiction, le gouvernement cubain a officiellement autorisé, mercredi 28 septembre, dans le cadre des réformes économiques lancées par le président Raul Castro, l'achat et la vente de véhicule.

Une série de régulations a été publiée par le journal officiel pour définir les conditions de "la transmission de la propriété de véhicules par achat, vente ou donation" entre les Cubains vivant dans l'île et les étrangers résidents permanents ou temporaires, une des mesures phares des réformes de Raul Castro.

Le gouvernement autorise l'achat de véhicules neufs dans des entités commerciales aux Cubains qui ont des revenus en devises ou en pesos convertibles (équivalents au dollar) dans le cadre d'un "travail assigné par l'Etat ou dans l'intérêt de celui-ci", via une autorisation du ministère des transports.

"UNE FOIS TOUS LES CINQ ANS"

Selon le décret, publié sur la version numérique du journal officiel, cette autorisation peut être délivrée "une fois tous les cinq ans". Les étrangers résidents permanents sont soumis au même régime, mais les résidents temporaires pourront acheter un maximum de deux véhicules durant leur séjour.

Jusqu'à ce jour, les Cubains ne pouvaient acheter ou vendre que des véhicules enregistrés avant l'avènement de la révolution, en 1959, pour la plupart des grosses berlines américaines, connues à Cuba sous le nom d'"almendrones" ("grosses amandes"), qui font le bonheur des touristes.

Des dizaines de milliers de professionnels qui ont pu acheter dans le cadre de leur travail des voitures soviétiques jusque dans les années 1990 pourront désormais les revendre à n'importe quel Cubain ou étranger, créant ainsi un marché inédit dans l'île communiste.

IMPORTATIONS AU COMPTE-GOUTTES

Cette mesure devrait également développer un marché de véhicules neufs, jusqu'à présent importés au compte-gouttes par certains Cubains bénéficiant d'autorisations spéciales, en général attribuées en fonction de leur travail.

Les Cubains qui émigrent – environ 38 000 chaque année, qui rejoignent quelque deux millions d'émigrés, dont la moitié aux Etats-Unis – pourront également vendre ou transmettre leur véhicule avant de quitter Cuba.

Il s'agit de l'une des mesures les plus importantes parmi quelque trois cents réformes adoptées en avril par un congrès historique du Parti communiste de Cuba (PCC) visant à introduire un embryon d'économie de marché sur l'île. Une autre mesure autorisant l'achat et la vente de logements est attendue avant la fin de l'année.

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Re: [MEDIAS] Cuba à travers les médias

Message par salsarles »

slv, plus rapide que lucky luke :!: :wink:

le lien sur turbo.fr

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Re: [MEDIAS] Cuba à travers les médias

Message par SalseroLocoVolante »

Un Cubain exécuté en Floride avec un anesthésiant controversé
LE MONDE avec AFP - 29/09/2011 - 09h08

Manuel Valle, un Cubain de 61 ans, dont trente-trois ans passés dans le couloir de la mort, a été exécuté mercredi à l'aide d'un anesthésiant controversé, à 19 h 14, heure locale (01 h 14, jeudi heure française) en Floride, après le rejet de ses recours par la Cour suprême.

Reconnu coupable de la mort d'un policier en 1978, il est le 28e ressortissant étranger à être exécuté depuis le rétablissement de la peine de mort aux Etats-Unis en 1976, selon le Centre d'information sur la peine de mort. Exécuté une semaine après Troy Davis, symbole de la lutte contre la peine capitale, ce Cubain est le 37e détenu à être mis à mort aux Etats-Unis depuis le début de l'année.

MORT DOULOUREUSE

L'Espagne, pays avec lequel Manuel Valle avait des liens familiaux, avait demandé aux Etats-Unis de suspendre l'exécution. "Nous embrassons cette cause parce que selon notre Constitution nous sommes un pays opposé à la peine de mort", avait indiqué le consul général d'Espagne en Floride, Cristina Barrios.

L'avocate du condamné avait déposé un recours devant la Cour suprême des Etats-Unis en raison de l'utilisation de l'anesthésiant pentobarbital, qui, selon des experts, n'anesthésie pas correctement le condamné, le contraignant à une mort douloureuse. En janvier, le laboratoire danois Lundbeck s'était par ailleurs déclaré fermement opposé à l'utilisation de son anesthésiant dans les exécutions par injection aux Etats-Unis.

"PUNITION CRUELLE"

L'exécution a été retardée de trois heures, le temps pour la Cour suprême des Etats-Unis d'étudier, et rejeter, les cinq recours déposés par l'avocate pour suspendre l'exécution et reconsidérer le dossier. Les autres recours portaient sur le fait que le Cubain n'avait "jamais bénéficié d'un processus normal de clémence", qu'il avait été placé "dans le couloir de la mort d'une manière arbitraire" et qu'après trente-trois ans d'incarcération il avait déjà subi "une punition cruelle et inhabituelle", a déclaré l'avocate du condamné.

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Re: [MEDIAS] Cuba à travers les médias

Message par SalseroLocoVolante »

Cuba: la vente de logements autorisée, après celle des voitures
De Jean-Hervé DEILLER (AFP) - 03/11/2011


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Une femme lit une annonce concernant l'échange de logements, le 3 novembre 2011 dans un parc à La Havane (AFP)



LA HAVANE — Un mois après l'entrée en vigueur d'une loi autorisant -pour la première fois depuis 50 ans- la vente des véhicules, le gouvernement cubain a promulgué jeudi une loi autorisant la vente de logements, dans le cadre de ses réformes visant à moderniser son système économique.

La nouvelle loi, très attendue des Cubains, "reconnaît l'achat, la vente, l'échange, le don ou l'adjudication -par divorce, décès ou sortie définitive du pays- des logements pour les Cubains vivant dans le pays et les étrangers résidents permanents dans l'île", explique le quotidien officiel Granma.

Publiée au Journal officiel de l'Etat (http://gacetaoficial.cu/news.php), la loi qui entrera en vigueur le 10 novembre entend "contribuer à la solution du problème du logement" et "garantir l'exercice effectif des droits des propriétaires".

Avec la vente des véhicules, en vigueur depuis début octobre, et la fluidification des voyages à l'étranger, attendue d'ici la fin de l'année, la vente des logements constitue une des mesures les plus importantes du plan de réformes adopté au printemps par un congrès historique du Parti communiste de Cuba (PCC).

Ce plan, qui introduit également une part d'économie de marché avec l'extension du secteur privé à 181 petits métiers, vise à "actualiser" le système économique cubain, calqué sur le modèle soviétique des années 70 et au bord de la faillite.

Près de 80% des 11,2 millions de Cubains sont propriétaires de leur logement.

Mais les autorités estiment à un million le déficit de logements en raison de la dégradation d'un parc immobilier très âgé, des difficultés d'entretien, d'une pénurie de matériaux de construction et des cyclones qui emportent régulièrement des centaines de logements.

Il y a trois ans, le gouvernement avait estimé que le plan national de construction et d'entretien de logements ne couvrait que 5% à 7% des besoins de la population.

En l'absence de vente autorisée, seul un système compliqué et informel d'échange ("permuta") permettait jusqu'à présent aux Cubains de changer de logement. Ce système avait donné naissance à une vaste économie parallèle où d'importantes sommes d'argent pouvaient changer de main.

Un jeune couple désirant par exemple "s'agrandir" en reprenant le quatre pièces d'un retraité dans un quartier résidentiel du centre de La Havane pouvait ainsi être amené à payer en sous-main plusieurs milliers de dollars.

Désormais, l'échange va se transformer en transaction commerciale, avec au passage le paiement d'une taxe à l'Etat, en l'occurrence 4% du prix du logement, payée par le vendeur. Tous les logements devront par ailleurs être déclarés au "registre de la propriété", afin que soient identifiés les propriétaires effectifs.

Pour tenter d'éviter toute spéculation, la nouvelle loi stipule notamment que chaque particulier ne sera autorisé à être propriétaire que d'un logement principal et d'une résidence secondaire.

Un recensement général de la population devrait être réalisé en 2012, permettant non seulement d'actualiser les données démographiques de Cuba mais également d'enregistrer la situation immobilière dans toute l'île.


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Re: [MEDIAS] Cuba à travers les médias

Message par SalseroLocoVolante »

Cuba autorise le crédit bancaire
Radio Canada avec Agence France-Presse - 24 Novembre 2011 à 12h23

Dès le 20 décembre, le crédit bancaire sera ouvert aux travailleurs indépendants cubains, aux agriculteurs privés et à tout Cubain qui souhaite réparer ou construire son logement, selon un décret du gouvernement publié jeudi dans le Journal officiel de l'État Granma.

Le décret signé du président, Raul Castro, affirme vouloir « réguler la politique de crédit et les services bancaires destinés à appuyer le développement des productions agricoles, l'exercice du travail indépendant et d'autres modèles de gestion » hors du secteur public.

Les agriculteurs privés pourront « solliciter des crédits pour l'achat et la réparation de matériels et d'outils et toute autre activité qui contribue à augmenter la production agricole », est-il précisé dans le document.

Les travailleurs indépendants auront quant à eux accès au crédit bancaire pour « financer l'achat de biens et matériels et déployer leurs activités ». Le décret leur permettra aussi d'ouvrir des comptes bancaires courants, alors qu'ils ne pouvaient jusqu'à présent disposer que de comptes d'épargne.

Seul un petit nombre de particuliers cubains disposent actuellement d'un compte bancaire courant. Il s'agit surtout d'artistes qui voyagent et de professionnels, notamment du secteur de la santé, qui effectuent des missions à l'étranger.

En octobre, Cuba comptait quelque 338 000 travailleurs indépendants et 150 000 agriculteurs privés ayant reçu des terres d'État en usufruit. La moitié de ces travailleurs indépendants exercent dans les domaines du transport et de la restauration.

Les crédits bancaires se feront en pesos cubains (CUP) et les modalités des prêts seront définies entre les banques et les emprunteurs.

Depuis le début de l'année, le régime cubain a amorcé une série de mesures visant à favoriser les initiatives privées pour actualiser le système économique cubain. Plusieurs milliers de Cubains ont pu demander des permis pour lancer des entreprises privées. Ils ont aussi obtenu le droit de vendre et d'acheter des véhicules et des logements.
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Re: [MEDIAS] Cuba à travers les médias

Message par SalseroLocoVolante »

Cuba autorise le crédit bancaire
Radio Canada avec Agence France-Presse - 24 Novembre 2011 à 12h23

Dès le 20 décembre, le crédit bancaire sera ouvert aux travailleurs indépendants cubains, aux agriculteurs privés et à tout Cubain qui souhaite réparer ou construire son logement, selon un décret du gouvernement publié jeudi dans le Journal officiel de l'État Granma.

Le décret signé du président, Raul Castro, affirme vouloir « réguler la politique de crédit et les services bancaires destinés à appuyer le développement des productions agricoles, l'exercice du travail indépendant et d'autres modèles de gestion » hors du secteur public.

Les agriculteurs privés pourront « solliciter des crédits pour l'achat et la réparation de matériels et d'outils et toute autre activité qui contribue à augmenter la production agricole », est-il précisé dans le document.

Les travailleurs indépendants auront quant à eux accès au crédit bancaire pour « financer l'achat de biens et matériels et déployer leurs activités ». Le décret leur permettra aussi d'ouvrir des comptes bancaires courants, alors qu'ils ne pouvaient jusqu'à présent disposer que de comptes d'épargne.

Seul un petit nombre de particuliers cubains disposent actuellement d'un compte bancaire courant. Il s'agit surtout d'artistes qui voyagent et de professionnels, notamment du secteur de la santé, qui effectuent des missions à l'étranger.

En octobre, Cuba comptait quelque 338 000 travailleurs indépendants et 150 000 agriculteurs privés ayant reçu des terres d'État en usufruit. La moitié de ces travailleurs indépendants exercent dans les domaines du transport et de la restauration.

Les crédits bancaires se feront en pesos cubains (CUP) et les modalités des prêts seront définies entre les banques et les emprunteurs.

Depuis le début de l'année, le régime cubain a amorcé une série de mesures visant à favoriser les initiatives privées pour actualiser le système économique cubain. Plusieurs milliers de Cubains ont pu demander des permis pour lancer des entreprises privées. Ils ont aussi obtenu le droit de vendre et d'acheter des véhicules et des logements.



Les prêts bancaires désormais autorisés à Cuba
PETER ORSI, THE ASSOCIATED PRESS - 24 novembre 2011 - 20:41

LA HAVANE, Cuba - Le gouvernement cubain a annoncé, jeudi, un nouveau système de crédit qui offrira des prêts aux propriétaires de petites entreprises, aux agriculteurs et à d'autres citoyens à partir du mois prochain.

Des prêts seront aussi disponibles pour ceux qui souhaitent acheter des matériaux de construction, payer des employés pour construire des maisons, «acquérir des biens pour leur propriété personnelle ou satisfaire d'autres besoins», selon le texte publié dans la Gazette officielle.

L'absence de système de prêt est l'une des principales récriminations des nouveaux entrepreneurs cubains, qui ont mis sur pied des entreprises indépendantes dans la cadre de la réforme économique initiée par le président Raul Castro.

Les économistes estiment aussi que l'accès au crédit est un élément fondamental pour permettre la croissance des petites entreprises.

Offrir des prêts pour la construction de maisons pourrait aussi permettre de résoudre, du moins en partie, la crise du logement à Cuba et soutenir le nouveau marché de l'immobilier, créé plus tôt ce mois-ci avec la légalisation de la vente et de l'achat de maisons, pour la première fois depuis la révolution de 1959.

Les prêts seront accordés en fonction de la capacité des personnes à les rembourser «avec leur revenu légal», selon la loi.

La nouvelle mesure permet aussi aux Cubains de contracter des hypothèques pour une maison secondaire ou un terrain vacant. En vertu de la nouvelle loi sur la propriété promulguée le 10 novembre, les Cubains ont maintenant le droit de posséder deux résidences, une limitation destinée à éviter l'accumulation de richesses.

Selon la Gazette officielle, le nouveau système de crédit entrera en vigueur le 20 décembre et sera implanté de façon graduelle, en fonction des conditions économiques et financières du pays.

Les institutions financières autorisées par la Banque centrale de Cuba offriront des prêts en pesos cubains (24 pesos pour 1 $US) plutôt qu'en monnaie convertible (1 CUC pour 1 $US). La Banque centrale établira aussi la fourchette des taux d'intérêt.
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Après 50 ans de restrictions, Cuba se prépare à une réforme migratoire
LEMONDE.FR avec AFP - 21.12.11 - 10h45

Une réforme des lois d'émigration, que les Cubains espèrent voir annoncée vendredi par le président Raul Castro, devrait mettre fin à de nombreuses restrictions de voyage et au concept d'"émigration définitive" en place à Cuba depuis plus d'un demi-siècle. Une telle réforme doit constituer "une contribution à l'amélioration des liens de la nation avec la communauté des immigrés", avait souligné Raul Castro lui-même le 1er août, en indiquant que cette réforme était en préparation pour en "terminer avec des restrictions non nécessaires".

Parmi les principales mesures qui devraient être adoptées, figure notamment la disparition des permis de sortie et d'entrée dans l'île et le concept d'émigration "définitive" qui impliquait la confiscation par l'Etat de tous les biens de l'émigré et l'impossibilité du retour à Cuba. L'abrogation du permis de sortie de l'île est une des demandes essentielles de la population en général, de l'Eglise catholique aux intellectuels, et de l'opposition. Délivré à discrétion, ce permis a une validité de trente jours, renouvelable dix fois et peut être refusé sans explication. A l'issue de sa validité, si le titulaire n'est pas revenu, il est déclaré "déserteur" et perd toute possibilité de retour. Tous ses biens sont alors confisqués par l'Etat.

OUVERTURE DES MARCHÉS DE L'AUTOMOBILE ET DE L'IMMOBILIER

Selon les mesures préparées, le séjour hors de Cuba serait prolongé de onze mois à deux ans, renouvelables, avec une possibilité de retour, ce qui éliminerait de fait la condition d'émigré "définitif". L'ouverture des marchés automobile et immobilier cet automne, qui permettent aux Cubains de vendre leur voiture et leur logement pour la première fois depuis un demi-siècle, a également implicitement éliminé les risques de saisie pour les candidats au départ de l'île.

Dans l'autre sens, les émigrés qui ont acquis une autre nationalité doivent actuellement venir à Cuba avec un passeport cubain et une autorisation spéciale qui peut également être refusée sans explication. "Une normalisation des relations de Cuba avec l'émigration passe par une élimination de tous les aspects répressifs, du permis de sortie, celui d'entrée, de la saisie des biens", estimait l'universitaire Jesus Arboleya, dans un récent entretien publié par la revue catholique Espacio Laical.

Un des principaux obstacles à la réforme de l'émigration est "la préservation du capital humain créé par la révolution", avait souligné le président Raul Castro en référence aux professionnels, notamment de la santé, formés à Cuba et qui devraient continuer d'être soumis à des autorisations de voyager. Les médecins cubains avaient émigré en masse durant les premiers mois de la révolution. Il n'en restait que 3 000 au début des années soixante. Ils sont aujourd'hui plus de 76 000 et l'exportation de leurs services est la première source de rentrée de devises pour le pays, avec quelque 6 milliards de dollars (soit près de 4,6 milliards d'euros) par an. Pour une population de 11,2 millions d'habitants, Cuba compte plus d'un million de diplômés de l'enseignement supérieur.

DIASPORA À 80 % AUX ÉTATS-UNIS

Quelque deux millions de Cubains et leur descendance vivent dans quarante pays dans le monde, dont 80 % aux Etats-Unis, et l'émigration a toujours constitué un sujet de confrontation entre La Havane et Washington. "Cela est dû au fait que les Etats-Unis sont le principal pays d'émigration cubaine, mais aussi le principal adversaire politique", selon Antonio Aja, un expert en migration qui dirige le centre d'études démographiques de l'université de La Havane.

"Même si Cuba s'efforce de dépolitiser le sujet, je ne crois pas que ces mesures (préparées par La Havane) puissent mettre un terme à son utilisation politique", a-t-il assuré à l'AFP. "Une normalisation des règles d'émigration devrait permettre, en retour, que Washington régularise également ses formalités migratoires", estimait une récente étude du Cuban Research Institute et signée par des experts cubains et américains.

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