Juan Formell y Los Van Van, Soy Todo
Posté : dim. sept. 06, 2009 11:48 pm
Soy Todo, Los Van Van
(Pour google)
Mot-clés : Traduction - paroles - letras - transcription
Palabras-clave : traducción – letras - transcripción
Keywords : translation - lyrics - transcription
Source : Traduction sur buscasalsa
Album "Ay Dios, Ampárame" – 1995
Autors : Formell-Machado
Canta : Mayito
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Cette chanson naît dans un contexte où le tourisme a remplacé le financement apporté par l’Union Soviétique, où l’argent et les trafics inquiètent : les petites combines ne vont-elles pas menacer les valeurs traditionnelles comme l’honnêteté ou la solidarité ?
Elle prend le contre-pied de cette période en prônant les valeurs religieuses de la Santéria, les racines et la culture. C’est une invocation aux dieux ancestraux de la religion Yoruba en particulier Orula devin et gardien de la connaissance.
Chanson tirée du poème homonyme du grand poète et rumbero Eloy Machado "El Ambia"
Yo soy el poeta de la Rumba
Je suis le poète de la Rumba
Soy danzón, el eco de mi tambor
Je suis danzón, l’écho de mon tambour
Soy la misión de mi raíz, la historia de mi solar
Je suis la mission des mes racines, l’histoire de mon quartier [1]
Soy la vida que se va, ay, que se va
Je suis la vie qui s’éloigne, qui s’éloigne
Soy los colores, del mazo de collares
Je suis les couleurs, de l’ensemble des colliers
Para que mi raíz no muera, yo soy ají
Pour que mes racines ne meurent jamais, je suis piment
Yo soy picante
Je suis épice
Soy el paso de Changó
Je suis le pas de Changó [2]
Y el paso de Obatalá
et le pas de Obatalá[3]
La risa de Yemayá
Je suis le rire de Yemayá [4]
La valentía de Oggún
La vaillance de Oggún [5]
La bola o el trompo de Eleggua
La balle ou la toupie de Eleggua [6]
Yo soy Obbá, soy Siré, Siré
Je suis Obbá, je suis Siré, Siré
Soy Abériñan y Aberisú,
Je suis Abériñan [7] et Aberisú
Soy la razón del crucigrama
Je suis la solution des mots croisés
El hombre que le dió la luz
L’homme qui l’a fait naître
A Obedí el cazador de la duda
A Obedí le chasseur du doute
Soy la mano de la verdad
Je suis la main de la vérité
[Coro]
Soy Arere
Je suis Arere
Soy conciencia
Je suis conscience
Soy Orula
Je suis Orula [8]
Mira ha llegado la hora
Ecoute, il est venu le temps
Que analices bien tu ley
De bien analyser ta loi
Tú dices que eres el rey
Tu dis que tu es le roi
Ven enséñame la corona
Viens, montre moi la couronne
A través de mis canciones
A travers mes chansons
Siempre digo la verdad
Je dis toujours la vérité
Soy el paso de Elegguá
Je suis le pas de Elegguá
Por eso tengo fortuna
C’est pourquoi j’ai la bonne fortune
Y soy de la Timbalaye
Je suis de la Timbalaye
El tremendo Guaguancó
Un terrible Guaguancó
Orula no se equivoca
Orula ne se trompe pas
Soy los tambores batá
Je suis les tambours batá
Soy la clave, soy el quinto, y el pregón
Je suis la clave, je suis le quinto et le crieur
Yo soy Van Van,
Je suis Van Van
Yo soy Cuba
Je suis Cuba
Y tengo un amigo Santero
J’ai un ami santero [9]
Y otro que es en Abakuá
Et un autre qui est abakua
Son más hombres, más amigos
Ils sont meilleurs hommes et meilleurs amis
Que muchos que no son ná
que beaucoup d’autres qui ne le sont pas [10]
Y si tú tienes problema,
Et si tu as des problèmes
Porque tú no vas directo corriendo
Pourquoi ne pas courir directement
A ver a Orula,
Chez Orula
Sé valiente y cuéntaselo
Soit brave et raconte lui
Cuéntaselo todo A Orula
Raconte tout à Orula
[Coro 2 ]
Eh eh eh, Orula que
Eh eh eh, Orula que
Orusale ampárame,
Orusale, protège moi
Ampárame
Protège moi
que si mañana yo me muero
Que si je meure demain
En el cielo siempre te seguiré
Au ciel toujours je te suivrai
Y en el día de tu santa
Et le jour de ta mort
No te prometo una ceremonia bonita
Je ne te promet pas une belle cérémonie
Con tanta lujo y caché
Avec beaucoup de luxe et d’élégance
No, no hace falta
Non, c’est pas la peine
Mira, tal vez
Ecoute, cette fois
Solo te prenda dos vela
J’allumerai seulement deux bougies pour toi
Para todos los cubanos santeros
Pour tous les cubains santeros
Te pediré
je te supplierai
Porque tu tienes la llave
Car tu possède la clef
Tu tablero todo lo sabe
Ta table tu la sais en entier
Por favor, ayúdame
S’il te plaît, aide moi
[Coro 3]
Eh eh eh, Orula que
Aie pitié de moi
Tu dominas en la tierra
Tu règnes sur la terre
Tu dominas en el cielo
Tu règnes sur le ciel
Orula yo lo que quiero es que tu me des la licencia
Orula, tout ce que je veux c’est que tu me donne la permission
Para cantar como es
De chanter il se doit
Y todo lo que me pidas
Et tout ce que tu me demanderas
Yo te juro que le haré
Je te le jure je le ferai
Dame Tú la bendición mi Orula
Donne-moi ta bénédiction mon Orula
Arráncame el corazón
Arrache mon cœur
Te prometo que la esencia del Yoruba yo
Je promets que l’essence Yoruba
Siempre la defenderé
Je la défendrai toujours
¡Ampárame, protégeme, ayúdame !
Protège moi, défend moi, aide moi
[Coro 4]
Ay Dios, ampárame...
Mon dieu, protège moi...
[1] Solar, il s’agit d’une habitation communautaire de la communauté noire, c’est notamment dans les Solar qu’est née la Rumba...
[2] Changó : Orisha yoruba/lucumi, roi, il est querelleur, il aime les femmes, et est capable de prédire l’avenir et contrôle le feu et la foudre. Sa couleur est le rouge. Son équivalent catholique est Sainte Barbe.
[3] Obatalá : Orisha yoruba/lucumi, représente à la fois le père et la mère de tous les saints. Parmi ses nombreuses manifestations il y a Allaguá, Obbalufon, Abbanlá, Obbanlá ou Yécu-Yécu qui sont des Obatalá féminin... Ses équivalents catholiques sont le Dieu Suprême, Jésus ...
[4] Yemayá : Orisha yoruba/lucumi, déesse de la mer. Elle ne s’est jamais marié mais a élevé tous les enfants d’Ochún, sa sœur. C’est pourquoi tous les enfants d’Ochún sont appelés aussi enfants de Yemayá. Elle est placé très haut dans le panthéon des Orishas.
[5] Oggún : Orisha yoruba/lucumi, dieu de la guerre et maître du fer. Ses équivalents catholiques sont Saint Pierre, Saint Jean Baptiste, Saint Paul...
[6] Eleggua : Orisha yoruba/lucumi, gardien des portes et des croisements. C’est le même Orisha qu’Eshú et a 21 manifestations. Ses équivalents catholiques sont Saint Antoine de Padoue, l’enfant Jesus...
[7] Abériñan : Dignitaire akabuá et Aberisú Dignitaire akabuá chargé de sacrifices.
[8] Orula : Orisha yoruba/lucumi, devin, connu aussi sous le nom d’Ifá.
[9] Pour découvrir la santéria, un excellent livre publié récemment en français et qui est considéré comme la référence, "El Monte, La forêt et les Dieux" de Lydia Cabrera
[10] ou "que beaucoup qui ne sont rien".
Merci au soutien sans failles d'Abanico
(Pour google)
Mot-clés : Traduction - paroles - letras - transcription
Palabras-clave : traducción – letras - transcripción
Keywords : translation - lyrics - transcription
Source : Traduction sur buscasalsa
Album "Ay Dios, Ampárame" – 1995
Autors : Formell-Machado
Canta : Mayito
[youtube]<object width="425" height="344"><param name="movie" value=" name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>[/youtube]
Cette chanson naît dans un contexte où le tourisme a remplacé le financement apporté par l’Union Soviétique, où l’argent et les trafics inquiètent : les petites combines ne vont-elles pas menacer les valeurs traditionnelles comme l’honnêteté ou la solidarité ?
Elle prend le contre-pied de cette période en prônant les valeurs religieuses de la Santéria, les racines et la culture. C’est une invocation aux dieux ancestraux de la religion Yoruba en particulier Orula devin et gardien de la connaissance.
Chanson tirée du poème homonyme du grand poète et rumbero Eloy Machado "El Ambia"
Yo soy el poeta de la Rumba
Je suis le poète de la Rumba
Soy danzón, el eco de mi tambor
Je suis danzón, l’écho de mon tambour
Soy la misión de mi raíz, la historia de mi solar
Je suis la mission des mes racines, l’histoire de mon quartier [1]
Soy la vida que se va, ay, que se va
Je suis la vie qui s’éloigne, qui s’éloigne
Soy los colores, del mazo de collares
Je suis les couleurs, de l’ensemble des colliers
Para que mi raíz no muera, yo soy ají
Pour que mes racines ne meurent jamais, je suis piment
Yo soy picante
Je suis épice
Soy el paso de Changó
Je suis le pas de Changó [2]
Y el paso de Obatalá
et le pas de Obatalá[3]
La risa de Yemayá
Je suis le rire de Yemayá [4]
La valentía de Oggún
La vaillance de Oggún [5]
La bola o el trompo de Eleggua
La balle ou la toupie de Eleggua [6]
Yo soy Obbá, soy Siré, Siré
Je suis Obbá, je suis Siré, Siré
Soy Abériñan y Aberisú,
Je suis Abériñan [7] et Aberisú
Soy la razón del crucigrama
Je suis la solution des mots croisés
El hombre que le dió la luz
L’homme qui l’a fait naître
A Obedí el cazador de la duda
A Obedí le chasseur du doute
Soy la mano de la verdad
Je suis la main de la vérité
[Coro]
Soy Arere
Je suis Arere
Soy conciencia
Je suis conscience
Soy Orula
Je suis Orula [8]
Mira ha llegado la hora
Ecoute, il est venu le temps
Que analices bien tu ley
De bien analyser ta loi
Tú dices que eres el rey
Tu dis que tu es le roi
Ven enséñame la corona
Viens, montre moi la couronne
A través de mis canciones
A travers mes chansons
Siempre digo la verdad
Je dis toujours la vérité
Soy el paso de Elegguá
Je suis le pas de Elegguá
Por eso tengo fortuna
C’est pourquoi j’ai la bonne fortune
Y soy de la Timbalaye
Je suis de la Timbalaye
El tremendo Guaguancó
Un terrible Guaguancó
Orula no se equivoca
Orula ne se trompe pas
Soy los tambores batá
Je suis les tambours batá
Soy la clave, soy el quinto, y el pregón
Je suis la clave, je suis le quinto et le crieur
Yo soy Van Van,
Je suis Van Van
Yo soy Cuba
Je suis Cuba
Y tengo un amigo Santero
J’ai un ami santero [9]
Y otro que es en Abakuá
Et un autre qui est abakua
Son más hombres, más amigos
Ils sont meilleurs hommes et meilleurs amis
Que muchos que no son ná
que beaucoup d’autres qui ne le sont pas [10]
Y si tú tienes problema,
Et si tu as des problèmes
Porque tú no vas directo corriendo
Pourquoi ne pas courir directement
A ver a Orula,
Chez Orula
Sé valiente y cuéntaselo
Soit brave et raconte lui
Cuéntaselo todo A Orula
Raconte tout à Orula
[Coro 2 ]
Eh eh eh, Orula que
Eh eh eh, Orula que
Orusale ampárame,
Orusale, protège moi
Ampárame
Protège moi
que si mañana yo me muero
Que si je meure demain
En el cielo siempre te seguiré
Au ciel toujours je te suivrai
Y en el día de tu santa
Et le jour de ta mort
No te prometo una ceremonia bonita
Je ne te promet pas une belle cérémonie
Con tanta lujo y caché
Avec beaucoup de luxe et d’élégance
No, no hace falta
Non, c’est pas la peine
Mira, tal vez
Ecoute, cette fois
Solo te prenda dos vela
J’allumerai seulement deux bougies pour toi
Para todos los cubanos santeros
Pour tous les cubains santeros
Te pediré
je te supplierai
Porque tu tienes la llave
Car tu possède la clef
Tu tablero todo lo sabe
Ta table tu la sais en entier
Por favor, ayúdame
S’il te plaît, aide moi
[Coro 3]
Eh eh eh, Orula que
Aie pitié de moi
Tu dominas en la tierra
Tu règnes sur la terre
Tu dominas en el cielo
Tu règnes sur le ciel
Orula yo lo que quiero es que tu me des la licencia
Orula, tout ce que je veux c’est que tu me donne la permission
Para cantar como es
De chanter il se doit
Y todo lo que me pidas
Et tout ce que tu me demanderas
Yo te juro que le haré
Je te le jure je le ferai
Dame Tú la bendición mi Orula
Donne-moi ta bénédiction mon Orula
Arráncame el corazón
Arrache mon cœur
Te prometo que la esencia del Yoruba yo
Je promets que l’essence Yoruba
Siempre la defenderé
Je la défendrai toujours
¡Ampárame, protégeme, ayúdame !
Protège moi, défend moi, aide moi
[Coro 4]
Ay Dios, ampárame...
Mon dieu, protège moi...
[1] Solar, il s’agit d’une habitation communautaire de la communauté noire, c’est notamment dans les Solar qu’est née la Rumba...
[2] Changó : Orisha yoruba/lucumi, roi, il est querelleur, il aime les femmes, et est capable de prédire l’avenir et contrôle le feu et la foudre. Sa couleur est le rouge. Son équivalent catholique est Sainte Barbe.
[3] Obatalá : Orisha yoruba/lucumi, représente à la fois le père et la mère de tous les saints. Parmi ses nombreuses manifestations il y a Allaguá, Obbalufon, Abbanlá, Obbanlá ou Yécu-Yécu qui sont des Obatalá féminin... Ses équivalents catholiques sont le Dieu Suprême, Jésus ...
[4] Yemayá : Orisha yoruba/lucumi, déesse de la mer. Elle ne s’est jamais marié mais a élevé tous les enfants d’Ochún, sa sœur. C’est pourquoi tous les enfants d’Ochún sont appelés aussi enfants de Yemayá. Elle est placé très haut dans le panthéon des Orishas.
[5] Oggún : Orisha yoruba/lucumi, dieu de la guerre et maître du fer. Ses équivalents catholiques sont Saint Pierre, Saint Jean Baptiste, Saint Paul...
[6] Eleggua : Orisha yoruba/lucumi, gardien des portes et des croisements. C’est le même Orisha qu’Eshú et a 21 manifestations. Ses équivalents catholiques sont Saint Antoine de Padoue, l’enfant Jesus...
[7] Abériñan : Dignitaire akabuá et Aberisú Dignitaire akabuá chargé de sacrifices.
[8] Orula : Orisha yoruba/lucumi, devin, connu aussi sous le nom d’Ifá.
[9] Pour découvrir la santéria, un excellent livre publié récemment en français et qui est considéré comme la référence, "El Monte, La forêt et les Dieux" de Lydia Cabrera
[10] ou "que beaucoup qui ne sont rien".
Merci au soutien sans failles d'Abanico