Faut-il danser différemment chaque sous-genre d'une chanson?
Posté : lun. janv. 10, 2011 2:37 pm
Les morceaux « Somos Cubanos » de Los Van Van, « Ave Maria Que Calor » de Timba Live ou encore « A Mantanza » de Elito Reve ont ceci de commun que ce sont des morceaux de timba dont l’introduction est du guaguanco. J’ai pu observer que ce démarrage en rumba était assez problématique pour bien de danseurs. Il y a ceux qui reconnaissant les chansons s’abstiennent durant cette phase, ceux qui ignorent ou feignent d’ignorer qu’il s’agit du guaguanco avec ses mouvements spécifiques et ses codes, ceux qui se ruent sur cette rumba et ne s’arrêtent plus de la danser quand bien même le Casino reprend, ceux qui dansent n’importe comment, au feeling et choquent les puristes etc.
La question qui se pose à chaque danseur à l’écoute de ces chansons est de savoir s’il faut obéir à l’appel de la rumba et danser spécifiquement le guanguanco au moment même où le morceau joue du guaguanco. Cette question pourrait tout aussi bien se poser lorsqu’arrive une phase évidente de Son, de Changüi voire l’invocation des Orishas comme c’est le cas d’ailleurs dans une version de « Y Que Tu Quieres Que Te Den » d’Aldalberto Alvarez où les danseurs les plus doués à l’invocation de chaque Orisha exécutent les danses qui lui sont propres . D’où l’interrogation suivante : se doit-on lorsqu’un morceau enchaîne successivement plusieurs genres, de danser chaque genre suivant les règles qui lui sont propres ?
Si la réponse peut sembler évidente pour les morceaux qui alternent Merengue et Bachata, pour la Timba il n’est pas toujours aisé de répondre car la notion même d’alternance de sous-genres devient ambiguë. Car parfois le jeu des Congas accompagné de la « clave » qui a initialement permis au danseur d’identifier le guaguanco ne disparait pas pour autant lorsque l’orchestre complet intervient pour faire évoluer la chanson. Le Rumbero peut alors se retrouver piégé car le seul à continuer à isoler les Congas et à danser la Rumba alors que tout autour de lui tout le monde danse du Casino.
Ce qui est encore plus problématique c’est que par un phénomène de mimétisme avec les danseurs qu’ils admirent, avec les artistes eux-mêmes (Alexander Abreu fait constamment des mouvements de Rumba sur scène), les Timberos dansent la Rumba quand bien même la chanson ne semble pas en avoir une référence explicite. Certains se plaignent de cette mode des « Vacunaos » à tout bout de champ et il est parfois difficile de leur donner tort. Dans le mille-feuille qu’est la timba le danseur doit-il se sentir libre de danser chaque sous-genre qu’il croit détecter dans une chanson au risque de choquer ?
Puissent les dieux du débat vous inspirer grandement.
La question qui se pose à chaque danseur à l’écoute de ces chansons est de savoir s’il faut obéir à l’appel de la rumba et danser spécifiquement le guanguanco au moment même où le morceau joue du guaguanco. Cette question pourrait tout aussi bien se poser lorsqu’arrive une phase évidente de Son, de Changüi voire l’invocation des Orishas comme c’est le cas d’ailleurs dans une version de « Y Que Tu Quieres Que Te Den » d’Aldalberto Alvarez où les danseurs les plus doués à l’invocation de chaque Orisha exécutent les danses qui lui sont propres . D’où l’interrogation suivante : se doit-on lorsqu’un morceau enchaîne successivement plusieurs genres, de danser chaque genre suivant les règles qui lui sont propres ?
Si la réponse peut sembler évidente pour les morceaux qui alternent Merengue et Bachata, pour la Timba il n’est pas toujours aisé de répondre car la notion même d’alternance de sous-genres devient ambiguë. Car parfois le jeu des Congas accompagné de la « clave » qui a initialement permis au danseur d’identifier le guaguanco ne disparait pas pour autant lorsque l’orchestre complet intervient pour faire évoluer la chanson. Le Rumbero peut alors se retrouver piégé car le seul à continuer à isoler les Congas et à danser la Rumba alors que tout autour de lui tout le monde danse du Casino.
Ce qui est encore plus problématique c’est que par un phénomène de mimétisme avec les danseurs qu’ils admirent, avec les artistes eux-mêmes (Alexander Abreu fait constamment des mouvements de Rumba sur scène), les Timberos dansent la Rumba quand bien même la chanson ne semble pas en avoir une référence explicite. Certains se plaignent de cette mode des « Vacunaos » à tout bout de champ et il est parfois difficile de leur donner tort. Dans le mille-feuille qu’est la timba le danseur doit-il se sentir libre de danser chaque sous-genre qu’il croit détecter dans une chanson au risque de choquer ?
Puissent les dieux du débat vous inspirer grandement.