Justement Ochun, au-delà de ses travers, les occidentaux ne voient pas le côté positif de ces CDR ; par exemple lors du passage des ouragans.ochun a écrit :En ce qui concerne les comités, ils ont les défauts de leurs qualités: présents sur les difficultés pour aider, ils sont aussi surtout là pour te surveiller et faire en sorte que tu ne dévies pas de la ligne imposée, sous couvert du bien-être public. Essayez donc de dire non à la matronne qui vient vous chercher pour assister à une réunion, un discours, alors que vous voulez juste regarder la novela, les doigts de pieds en éventail, une petite cristal à la main.... A moins qu'elle regarde la même telenovela que vous....
Car dans la presse occidentale, on insiste beaucoup plus sur les côtés négatifs du régime, alors qu'il y aurait des idées à y prendre qui rendraient notre monde occidental bien plus humain par un individualisme moins poussé et un côté communautaire plus développé et bien plus intéressant pour de bonnes relations de voisinage.
Dans notre société des petits comités de quartier existent en partie mais sont des initiatives souvent isolées qui n'ont pas la même puissance de voix et les mêmes moyens. Mais surtout, pas assez petits pour recenser les doléances du moindre habitant et surtout de suivre ce qu'il devient.
Pour exemple, en Martinique, après le passage de Dean ; le dernier ouragan en date ; une mamie seule chez elle a été retrouvé morte.
Et encore un exemple, lors de la houle due à l'ouragan Paloma, une vieille dame sans famille était seule dans sa maison construite trop près de la côte et qui était sur le point de s'effondrer. Elle a pu être sauvée in-extremis grâce à l'intervention de sa voisine qui est proche d'elle et qui a eu la présence d'esprit de se poser une question quant à cette vieille dame.
S'il existait de petits comités qui s'occupent des personnes qui habitent un quartier afin d'être sur que celles-ci soient en sécurité lors de phénomènes dangereux, ces vieilles dames n'auraient jamais été seules chez elle.
Chez nous, on donne l'alerte et tu te débrouilles pour évacuer. Après le phénomène, on te reloge quand tu as tout perdu (si tu es encore en vie pour le dire ).
A Cuba, on évacue tout le monde dans les lieux les mieux protégés de façon à ce que toute la population soit à l'abri, puis on gère aussi l'après.
Vu que la durée d'un reportage est toujours limitée dans le temps, il ne peut y avoir de reportage sur Cuba qui est une grande île et que ce soit en profondeur.Le reportage, intéressant, mais trop saupoudré, et sans Santiago et le sanctuaire de Nuestra señora del cobre... Enfin...
Il faudrait un feuilleton de reportages.