SalseroLocoVolante a écrit :Merci Korossol pour ta judicieuse question qui a entrainé ce nouveau sujet fort à propos.
Merci Leonel pour tes réponses.
On avait compris le côté malicieux de ta petite pique..korossol a écrit :Néanmoins, la petite pique que j'ai inséré (juste avec malice...) rappelle qu'il y a quand même une certaine rivalité musicale depuis les années post-révolution cubaine entre ces deux grands contributeurs au rayonnement planétaire de la Salsa.
Il va falloir que tu crées un sujet concernant cette nouvelle question, car si vous développez dans celui-ci, vous serez plus que HS !!
Merci SLV !Leonel a écrit :Le theme est assez controversé car a la fois les cubains reconnaissent la Salsa comme telle, mais aussi la revendique comme musique cubaine (cf. Interview d'Elito Reve)
Attraction et Repulsion, Amour et Désamour, les liens entre ces 2 communautés sont extrements complexes mais aussi tres riches, fructueux...
Benny Moré, celui-la meme qui lanca problement pour la premiere fois "Ca c'est de la Salsa" a la fin des années 50, n'a-t-il pas baptisé le Boricua Ismael Rivera du surnow de "Sonero Mayor" ?
Voilà donc le sujet posté qui j'espère enflammera nos Experts et non-Experts (como yo) ès Musicologie Afro-Caraïbéenne
Selon ce que j'ai commencé à lire ici où là, la Salsa trouverait ses origines à Cuba (années 30/40/50) et aurait été ré-interprétrée de façon différente à NYC par la communauté porto-ricaine du Spanish Harlem sans en changer radicalement la structure rythmique (ah ces fameuses claves de la Rumba et du Son, toujours elles ) ce qui fait que les Cubains la revendiquent. Du coup je me range à ce postulat, tout en supposant que la question est beaucoup complexe que cela.
On dit d'ailleurs souvent que l'Histoire bégaye. Serait-possible que la Salsa aie pu se développer indépendamment dans ces trois endroits à des périodes différentes ? A la manière de l'apparition de l'Homme sur la Terre.
Sur FC le point de vue général des aficionados de la Timba sera peut-être biaisé, mais ça vaut peut-être le coup d'en débattre.